vendredi 26 février 2010

Une bouteille à la mer.


Après tout.


C’était un rêve. Une Idylle. Une idole.


San Francisco, un des centres de mon monde, de mon univers.


Il s’agit désormais d’un centre de ma vie. Car oui, je dédie ma vie à Cette big city.


Un mois de splendeurs douces et magnifiques. L’amer reprend du terrain, je me perds dans l’écume.


La destinée vous rattrape toujours. Une fois de plus je le constate. Il faut croire que tout était trop parfait.


Je ne le méritais peut-être pas. Ou peut être devrais-je arrêter mes conneries. C’est la vie. C’est tout. C’est rien.


C’est la fin.

mardi 16 février 2010

Des Rencontres en Or!

Cette aventure n’est pas qu’une simple expérience linguistique, ou un changement de culture. Cela va bien au-delà de ces aspects de façade. L’ayant expérimenté à Munich, je le revis une fois de plus. Et j’aime ça. Ces rencontres sont purement géniales. J’ai d’ores et déjà fait la rencontre de quelques perles. Je pense notamment à mes colocataires. Un tel mélange de culture est surprenant. Les malentendus sont là, mais au final, on en revient toujours à une magnifique histoire. Vivre ensemble, c’est apprendre à se connaitre au jour le jour pour le meilleur et pour le pire. Nous avons nos hauts, comme nos bas. Ainsi, Autriche, Belgique, Brésil et Colombie se côtoient sous notre toit. On pourrait ajouter l’Asie, avec notre mère d’accueil, originaire des Philippines, mais le contact culturel n’est pas énorme, donc laissons-la à part.

Le brassage de culture est surtout présent dans l’enceinte de l’école, où chaque jour se mélangent russes, japonais, français, latinos, belges, coréens, espagnols, allemands… C’est une grande école de la vie. Il est très intéressant de discuter avec l’un, avec l’autre. On apprend énormément sur le monde entier. Sur les autres contrées. C’est vraiment très beau. Notre établissement est essentiellement peuplée de latinos, de français et – il faut bien l’avouer- de belges. Peut être c’est la rareté de la présence belge dans le monde qui nous donne une impression de massivité. Le belge est puissant ici !

En parallèle, il y a les rencontres américaines. J’ai rencontré un bel américain… Il me plait beaucoup et je pense lui plaire également. J'aimerait vraiment qu'il se passe quelque chose entre nous. Il faut voir! J’espère de tout cœur ! Tout ça me plait énormément !

La route est belle et dégagée. À moi de me tracer un parcours parsemés de ces personnes qui sont déjà très importantes pour moi.

mercredi 10 février 2010

Bougez, Jeunesse.


Apres deux semaines d’installation, beaucoup de points commencent à se mettre en place. Je réussis étrangement bien à lier vie personnelle, « professionnelle », et altruisme. C’est plutôt bien. Du point de vue gestion des revenus, à celui de la nourriture, en passant par le budget shopping, tout trouve son juste milieu. Y compris l’entrainement physique !


Nous, étudiants innocents fraichement arrivé en nouvelle angleterre, nous l’avons bien vite compris : Il va falloir se bouger pour rester au top, ici. Entre les Fast food à répétition, les transports en communs qui ne nous demandent aucun effort physique… On se perd. Alors j’ai pris la bonne résolution (révolution ?) de me mettre au sport. Oui, vous avez bien lu ! Je ressens ce besoin de me donner des ailes, mais pour prendre mon envol, j’ai besoin d’élan, et donc de jambes.


Mon action-bouger bouger s’établit en plusieurs échelons. D’abord, l’étape jogging matinal. Rien de tel pour se mettre en forme et bien démarrer une journée que de la commencer en mouvement ? Une petite demi-heure de jogging, c’est vraiment excellent. Le hic ? Cette ville. San Francisco et ses… collines. Il est assez décourageant de se trouver essoufflé après deux rues… Mais c’est comme ça. Cette ville ne connait pas une seule de ses rues sans colline, et c’est bien dommage pour moi. Je reviendrai avec des cuisses d’enfer !!! A ce propos, je me suis procuré un matériel de compétition ! Un magnifique T-shirt, et… Un minishort de jogging. Il ferait évanouir nombreuses d’entre vous tellement il me rend sexy.


Un second plan, c’est le fitness. J’ai un abonnement illimité à la salle de gym. Se trouvant à proximité de mon domicile, c’est PAR FAIT. Je vais vous revenir tout baraqué ! Vous ne me reconnaitrez pas. Une fois de plus, je me suis acheté du matériel pour mettre en valeurs mes euh… Muscles ! Il me tarde de me sculpter un corps de béton !


Tout cela commence par un intérêt naissant envers le sport ! Eh oui, ce dernier week-end fut pour moi empli de sports ! A commencer par l’acquisition de tous ces vêtements. Ensuite, dimanche, c’était le superbowl. La finale de la coupe nationale de football (américain). C’est l’événement télévisé le plus important aux USA ! On y présente les BA de nouvelles merveilles Hollywoodiennes, ainsi que les publicités les plus chères de l’histoire de la télévision.


Je suis également allé assister à un match de basket Ball de la NBA. Dallas contre San Francisco. Ce fut réellement génial. J’ai beaucoup aimé, et je compte bien retourner voir d’autres matchs. Le suspense fut à son comble jusqu’au bout du jeu… Une belle expérience. Dallas a gagné.


Bref… Je me mets au sport, et c’est plutôt une bonne nouvelle.

vendredi 5 février 2010

Intermède éthique


Dans tant d’urbanité et d’américanisme, j’aimerais marquer une légère pause,… déontologique.

Ce n’est un secret pour personne, - du moins, je suppose -, les Etats-Unis d’Amérique sont LE symbole de la consommation. Je suis tenté de préciser : Surconsommation. Car, oui, il faut l’avouer, dans cette contrée aux milles excès, la surconsommation est bel et bien là, chaque jour. Le gaspillage est frappant par son omniprésence. Cette surconsommation est suscitée par une politique de prix au rabais, ce qui augmente les ventes de manière considérable. On trouve également un peu partout des « buy this, get this ». Il n’est dès lors point étonnant de se trouver tenté par tous ces produits.

L’un des exemples les plus considérables en matière de surconsommation est le Café. Starbuck’s Coffee possède le monopole de la torréfaction. Avec plus de 260 points de vente à San Francisco, ils réalisent un chiffre d’affaire annuel international de près de 10 milliards d’euros. Hallucinant, n’est ce pas ? Et si je vous disais que de cette somme, seuls quelques euros sont reversés aux fermiers africains, sud-américains et asiatiques ? Vous avez toujours envie de votre Frappucino ?
Cette semaine, le sujet de mon cours d’anglais général est le « Fair Trade ». Le commerce équitable. Je dois avouer qu’à première vue, je ne me sentais pas concerné. Mon seul avis à ce propos était « Ces produits coutent 30% plus chers que les autres ». Désormais, j’ai tendance à dire « Ces produits coutent 30% plus juste que les autres ». Car oui, le prix est justifié. Ces forçats du travail donnent leur vie pour le boulot. Et que reçoivent-ils en échange ? L’étendue de notre pensée ? Même pas. L’or noir est source d’esclavagisme, principalement en ce qui concerne les grandes multinationales telles que Starbucks, Kraft, Nestlé. J’ai vu ce documentaire, « Black Gold Movie », qui traite du café, de la manière (peu éthique) dont il est produit. Particulièrement en Ethiopie. Il est absolument révoltant de voir à quel point ces travailleurs sont dans la détresse. Les mauvaises conditions de travail les détruisent, la famine les guette, ils ne perçoivent presque aucun salaire pour leur labeur. J’ai calculé mon impact en termes de café. Sur une année, je reverse plus de 1000 dollars à ces sociétés opportunistes et en comparaison, une quinzaine de dollars… Pour les agriculteurs. Et croyez-moi, ca m’a coupé l’envie de mon Mocha americano Latte.

Le sentiment d’impuissance est bien là. Que peut-on faire ? La seule solution directe, c’est de participer au commerce équitable, d’acheter ces produits, de les promouvoir. De faire du bruit, car il y a urgence. L’Afrique est de plus en plus pauvre. Et le café de plus en plus amer.

Nous devons leur donner de l’espoir.



http://www.blackgoldmovie.com/
AGISSEZ

Calculez votre impact.
www.blackgoldmovie.com/CoffeeCalculator

lundi 1 février 2010

Going Wild.


J’ai trouvé mon havre de paix. Il s’appelle Golden Gate.


J’ai aujourd’hui passé l’une des journées les plus fatigantes depuis mon arrivée, mais qu’est ce que je suis heureux ! J’ai simplement suivi mes jambes. Je les ai laissées s’exprimer, tracer mon chemin, et j’ai suivi, en spectateur de fortune. C’était très instructif. Elles m’ont mené dans cette oasis située dans le cœur urbain de San Francisco : le Golden Gate Park. Quelques centimètres carrés sur une carte ; en vrai ? Des Kilomètres d’arbres, de lacs, de sentiers battus (d’autres moins), de pistes cyclables et piétonnes, de jardins chinois, d’arboretums, de centre botanique, de musées et hall d’exposition,… Trois heures passées dans l’antre de la verdure, et me voici revigoré pour longtemps ! Cette petite virée « champêtre » m’a fait un bien fou ! Je compte bien faire de cette jungle ma seconde résidence cet été.


J’ai donc arpenté ces routes verdoyantes de vie muni de mes Ray Ban Aviator. Cette petite merveille dont je rêvais depuis maintenant plus de deux ans. Ces lunettes, qui me paraissaient « gadget » sur notre bon vieux continent, me seront ici un outil indispensable à toute journée ! Elles me vont comme un gant. Je ne saurais désormais plus m’en passer ! Voilà donc pour ma première folie financière américaine ! Sinon, je passe mon temps entre deux Starbucks, effectuant chaque paiement (même un sandwich) par carte de crédit, écoutant sur mon Ipod ces chansons hippies qui trouvèrent jadis leur berceau dans le quartier de Haight Ashburry, ici, à San Francisco !

Je ne devrais pas trop m’inquiéter pour mon intégration au mode de vie américain !