jeudi 10 novembre 2011

La musique.


J’ai toujours trouvé le pouvoir de la musique impressionnant. Ne vous est-il jamais arrivé de ressentir des sentiments inexplicables, à l’écoute simple d’un morceau ? Ce phénomène se produit souvent chez moi. La musique me semble d’ailleurs être omnipotente chez moi. Elle est comme une drogue qui ne causerait pas de dégâts sur la santé et qui, surtout, serait légale. J’en suis dépendant. Mon humeur varie souvent selon l’album que je viens d’écouter, ou le concert que j’ai récemment vu. Certains instruments me rendent mélancoliques, d’autres airs ont cette capacité à étouffer la tristesse que je ressens parfois. Je suis souvent même euphorique à l’écoute d’une mélodie particulièrement joyeuse. Certaines ballades me rejettent dans le passé, dans des voyages, face à des images. Parfois j’en ris, parfois j’en pleure. C’est alors une des meilleures manières de ne pas oublier. La Samba me ramène à Rio tandis que des créations électroniques me font voler vers Munich. En écoutant des instrumentaux, je me retrouve face à un piano, à faire des reprises avec mon cher et tendre. Je ne voudrais pas oublier ces sons, ces rythmes, ces voix sur lesquels j’ai pu aimer, faire l’amour de tout mon cœur et corps. Et ces solos de guitare, où nous nous sommes tous projetés sur scène, devant une foule en délire scandant notre nom à tue tête… Car la musique assure une fonction onirique. Les chansons nous permettent de rêver, d’imaginer. C’est pour cela que je n’attache que peu d’importances aux vidéos musicales. Je trouve que ces clips instaurent un arrêt à notre imagination. Comme un bon bouquin qui serait adapté au grand écran.

Vous avez maintenant compris la place que prend la musique dans ma vie. Alors voici une chanson qui me rend heureux lors de chaque écoute, et ce depuis des mois !

vendredi 4 novembre 2011

Retards de trains et élucubrations nocturnes.


S’il n’y avait qu’un défaut pour me caractériser, il s’agirait probablement de mon impatience. J’ai cette faim de vivre qui me propulse à travers les moments de bonheur et de tristesse et qui me ronge lorsque j’attends après la vie. Mais que fait la vie si l’on attend sur un banc qu’un changement ne nous emporte ?

L’attente m’ennuie. Elle me garde prisonnier dans cette tente martelée de perles de pluie, violentée par les coups de vents et les pétarades des marrons mourants. Elle m’attache à cette chaise immobile, cloitré dans le noir. Elle m’est invivable. Je ne peux supporter de gaspiller mes bouffées d’air du temps à espérer un rai de lumière sous la porte. L’attente fait peur, comme ce danger latent pesant sur nos têtes de pauvres mortels. Une épée de Damoclès qui cache bien son jeu de lames toutes prêtes à nous faire succomber à tout moment. C’est pourquoi l’attente me fait tant souffrir. Il ne s’agit pas là d’une quelconque douleur physique, facilement oubliable. Non, c’est une peur au ventre, un stand-by digestif qui empiète sur mes organes respiratoires. L’attente me tue.

Malgré tout le mal que je me donne pour pallier à cette dépendance d’adrénaline, persistent certaines choses incontrôlables. Et c’est là que la souffrance se fait le plus sentir. Car je n’attends jamais pour agir. Mais comment rencontrer l’amour ? Précipiter une relation est-il une alternative envisageable ? Et s’il n’était pas le bon ? Et si je ne rencontre personne ? Car c’est là que réside mon problème. Je n’ai pas cette assurance dans ma vie sociale. J’attends l’amour, mais il semblerait surtout que je m’attende moi-même avant toute autre chose. Et c’est là un bien pire mal que d’attendre une autre personne, croyez moi. J’en ai passé des heures dans le noir, à attendre ce coup de fil, ce coup d’œil, ce tweet. Mais rien n’est encore venu. Et cette absence dans mon lit. Dans ma vie.

L’amour se vit à cent à l’heure, mais ne se précipite pas. Un drôle de paradoxe lorsqu’on y pense.