J’écris à la lueur d’une bougie.
La nuit est jeune et belle m’a-t-on dit. Mais qui l’a écrit ? Serait-ce moi, qui, dans une ode à l’amour nocturne aurais-je clamé haut et fort, non sans effort, mes sentiments lunaires ?
Soit. Je cherche ma route vers le sommeil. De toute évidence, je me suis égaré en chemin. L’insomnie me guette et mes doutes m’inquiètent. Restent des confettis, dans mon lit, tels des particules d’un plaisir malsain que j’entretiens. À bien y penser, je ne vois pas ce que je gagne à vivre caché cette vie frustrée.
La flamme oscille entre la nuit et le jour ; mon cœur, entre la peur et l’amour.
Peur de perdre le cœur qu’il me reste. Amour secret, tût par mes regards impromptus. Et s’il le sait ? Et s’il le tait ?
J’ai le cœur lourd d’un vide tellement obstruant. C’est obsédant. C’est même flippant. Oui, je flippe qu’ils me laissent seul face à mon sort, qu’elle s’en aille sans un remord, qu’il s’écarte, lui qui est fort.
Je ne peux que me décevoir dans cette optique vue du noir.
Et je ne dors pas, je veille sur cette flamme éphémère.
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