Une mélodie d'antan résonne dans mon esprit. Mes organes vibrent sous le rythme soutenu de cet alto que j'avais oublié. Ma tête ballotte de gauche à droite tandis que mes yeux se remplissent de larmes. Comment ai-je pu oublier cet air léger et souple que la nuit fait parvenir au plus profond de moi? Cette légèreté, je l'ai perdue à tout jamais. J'ai beau réécouter cette chanson au fil des heures, il semble lui manquer quelque chose. Est-ce l’authenticité d'un vinyle rayé? Les parasites d'un haut-parleur inusité ou l'atrocité des couleurs actuelles? Non. C'est l’interprétation personnelle de ma mère qui lui fait défaut. Ses petites pauses, ses rires, ses éclats de colère comme ses larmes. Bien sûr la version originale est belle et a le mérite de me ramener à mon enfance, lorsque je l'écoutais d'un air las, sur le sofa, durant les répétitions interminables. On ne réalise jamais à quel point un instant est délectable au bon moment. On saute toujours une ligne pour après vouloir revenir à la portée précédente. Mais Le papier à musique continue sa mélodie, et rien ne nous permet de réécouter le passage auquel nous aurions dû être attentif.
vendredi 23 décembre 2011
Souvenirs d'Ipanema.
Une mélodie d'antan résonne dans mon esprit. Mes organes vibrent sous le rythme soutenu de cet alto que j'avais oublié. Ma tête ballotte de gauche à droite tandis que mes yeux se remplissent de larmes. Comment ai-je pu oublier cet air léger et souple que la nuit fait parvenir au plus profond de moi? Cette légèreté, je l'ai perdue à tout jamais. J'ai beau réécouter cette chanson au fil des heures, il semble lui manquer quelque chose. Est-ce l’authenticité d'un vinyle rayé? Les parasites d'un haut-parleur inusité ou l'atrocité des couleurs actuelles? Non. C'est l’interprétation personnelle de ma mère qui lui fait défaut. Ses petites pauses, ses rires, ses éclats de colère comme ses larmes. Bien sûr la version originale est belle et a le mérite de me ramener à mon enfance, lorsque je l'écoutais d'un air las, sur le sofa, durant les répétitions interminables. On ne réalise jamais à quel point un instant est délectable au bon moment. On saute toujours une ligne pour après vouloir revenir à la portée précédente. Mais Le papier à musique continue sa mélodie, et rien ne nous permet de réécouter le passage auquel nous aurions dû être attentif.
jeudi 10 novembre 2011
La musique.
J’ai toujours trouvé le pouvoir de la musique impressionnant. Ne vous est-il jamais arrivé de ressentir des sentiments inexplicables, à l’écoute simple d’un morceau ? Ce phénomène se produit souvent chez moi. La musique me semble d’ailleurs être omnipotente chez moi. Elle est comme une drogue qui ne causerait pas de dégâts sur la santé et qui, surtout, serait légale. J’en suis dépendant. Mon humeur varie souvent selon l’album que je viens d’écouter, ou le concert que j’ai récemment vu. Certains instruments me rendent mélancoliques, d’autres airs ont cette capacité à étouffer la tristesse que je ressens parfois. Je suis souvent même euphorique à l’écoute d’une mélodie particulièrement joyeuse. Certaines ballades me rejettent dans le passé, dans des voyages, face à des images. Parfois j’en ris, parfois j’en pleure. C’est alors une des meilleures manières de ne pas oublier. La Samba me ramène à Rio tandis que des créations électroniques me font voler vers Munich. En écoutant des instrumentaux, je me retrouve face à un piano, à faire des reprises avec mon cher et tendre. Je ne voudrais pas oublier ces sons, ces rythmes, ces voix sur lesquels j’ai pu aimer, faire l’amour de tout mon cœur et corps. Et ces solos de guitare, où nous nous sommes tous projetés sur scène, devant une foule en délire scandant notre nom à tue tête… Car la musique assure une fonction onirique. Les chansons nous permettent de rêver, d’imaginer. C’est pour cela que je n’attache que peu d’importances aux vidéos musicales. Je trouve que ces clips instaurent un arrêt à notre imagination. Comme un bon bouquin qui serait adapté au grand écran.
Vous avez maintenant compris la place que prend la musique dans ma vie. Alors voici une chanson qui me rend heureux lors de chaque écoute, et ce depuis des mois !
vendredi 4 novembre 2011
Retards de trains et élucubrations nocturnes.
S’il n’y avait qu’un défaut pour me caractériser, il s’agirait probablement de mon impatience. J’ai cette faim de vivre qui me propulse à travers les moments de bonheur et de tristesse et qui me ronge lorsque j’attends après la vie. Mais que fait la vie si l’on attend sur un banc qu’un changement ne nous emporte ?
L’attente m’ennuie. Elle me garde prisonnier dans cette tente martelée de perles de pluie, violentée par les coups de vents et les pétarades des marrons mourants. Elle m’attache à cette chaise immobile, cloitré dans le noir. Elle m’est invivable. Je ne peux supporter de gaspiller mes bouffées d’air du temps à espérer un rai de lumière sous la porte. L’attente fait peur, comme ce danger latent pesant sur nos têtes de pauvres mortels. Une épée de Damoclès qui cache bien son jeu de lames toutes prêtes à nous faire succomber à tout moment. C’est pourquoi l’attente me fait tant souffrir. Il ne s’agit pas là d’une quelconque douleur physique, facilement oubliable. Non, c’est une peur au ventre, un stand-by digestif qui empiète sur mes organes respiratoires. L’attente me tue.
Malgré tout le mal que je me donne pour pallier à cette dépendance d’adrénaline, persistent certaines choses incontrôlables. Et c’est là que la souffrance se fait le plus sentir. Car je n’attends jamais pour agir. Mais comment rencontrer l’amour ? Précipiter une relation est-il une alternative envisageable ? Et s’il n’était pas le bon ? Et si je ne rencontre personne ? Car c’est là que réside mon problème. Je n’ai pas cette assurance dans ma vie sociale. J’attends l’amour, mais il semblerait surtout que je m’attende moi-même avant toute autre chose. Et c’est là un bien pire mal que d’attendre une autre personne, croyez moi. J’en ai passé des heures dans le noir, à attendre ce coup de fil, ce coup d’œil, ce tweet. Mais rien n’est encore venu. Et cette absence dans mon lit. Dans ma vie.
L’amour se vit à cent à l’heure, mais ne se précipite pas. Un drôle de paradoxe lorsqu’on y pense.
lundi 17 octobre 2011
C'est la crise.
On ne manque pas de nous le rappeler chaque jour dans les médias. Chaque jour, la fournée matinale de journaux nous martèle de ce mot. Qu’il s’agisse de la hausse des prix des denrées alimentaires, ou du manque à gagner des multinationales, le paysage médiatique est devenu bien sombre ces derniers temps.
Et il semble que la crise appelle la crise. Un jour on joue avec notre argent à Wall Street, le lendemain, le panier de la ménagère devient moins abordable. Bien sûr, il y a les grandes erreurs reconnues, que le commun des mortels n’a pas fini de payer. Mais les grands de ce monde ne donnent pas l’impression d’apprendre de leurs fautes et autres manipulations sournoises. Je ne m’apprête pas à tenir un discours bête et incohérent en prêchant l’anarchie économique et la victoire de l’amour sur l’argent. Ca n’existera pas. Ca n’a d’ailleurs jamais existé. Bien évidemment, nous n’avons pas toujours eu recours à la monnaie telle qu’on la connait actuellement. Nos prédécesseurs du Néolithique ne possédaient pas encore cet instrument de mesure (et de démesure), mais ils réglaient leurs comptes par le troc et l’échange de biens et services. Ensuite apparut la monnaie, ces rondelles de cuivre ou d’étain, frappées d’un tampon signalant la valeur et l’origine de ces pièces. Je ne suis pas non plus là pour dire que l’argent est sale. Ca n’est un secret pour personne. J’ai simplement envie de m’exprimer à propos de ce sujet qui ne me tient pas à cœur, loin de là, mais qui marque mon quotidien, ainsi que celui de six milliards d’êtres humains.
Car je suis inquiet. Notre situation n’est pas catastrophique – ou bien l’est elle tant qu’il n’y a plus lieu de se faire du souci – mais le schéma actuel de nos consommations, des besoins que nous nous sommes créés semble difficile à écorner. C’est pourtant ce qu’il va falloir faire : réduire nos dépenses inutiles. Mais comment distinguer les dépenses inhérentes à notre vie de celles, superflues, qui agrémentent notre quotidien de petits bonheurs ? Va-t-on retrouver en Occident la misère accrue que nos ancêtres ont connu il y a encore peu de temps ? Étaient-ils plus malheureux que nous, d’ailleurs ? Les choix seront cruciaux et douloureux à faire. Comment se passer de nos bijoux électroniques à l’heure de l’actualisation en temps réel de notre vie sur les réseaux sociaux et de la communication internationale instantanée? Bien sûr tout le monde n’a pas nourri ce besoin. Mais qu’en est-il des livres ? J’ai moi-même constaté à quel point je lis moins, tellement la littérature est devenue onéreuse. En ce qui concerne la culture, l’avenir parait bien ténébreux. Sera-ce bientôt la fin du business hollywoodien, des grandes idoles du divertissement musical et du commerce de la grande mode ?
Il s’agit là de nombreux atouts de confort dont on pourra se passer. Mais à quel prix ? Car oui, les économies seront impressionnantes, mais le capital moral risque fort bien d’être embourbé dans ces liasses de dollars et autres euros épargnés. Peut-on revenir à la société d’antan, où le divertissement n’avait qu’une place mineure face à l’importance du travail et de la survie ? Je ne crois pas que les gens étaient plus malheureux que nous à l’époque. Mais ils n’avaient pas encore découvert les grandes joies de la consommation de masse. Ils ignoraient encore qu’un jour, des petites boites seraient posées sur nos bureaux et nous délivreraient des informations ou des jeux. Comment revenir en arrière ? Les instincts seront-ils exacerbés ? Quand je pense à tout cela, je ne peux que remettre en question mon mode de vie hasardeux dans un monde caché dans l’œil d’un terrifiant cyclone financier.
mercredi 7 septembre 2011
Au moins, ma cage est faite de lumière.
On m'interroge souvent à propos de ma passion pour Madonna. Le culte que je lui voue en interpelle plus d'un. Je n'ai jamais pu me l'expliquer, mais voici quelques pistes qui pourraient vous aider (et m'aider moi-même) à cerner ma relation avec celle qui est la grande soeur avec qui j'ai grandi.
lundi 8 août 2011
Amitié compromise.
Quel terrible sentiment, que celui d'avoir déchiré une page sur laquelle on a tant travaillé. Parfois je décide que ce que je fais est mauvais et j'use de mon spectaculaire don de tout détruire. Je jette, je casse, je me lave les mains d'un texte trop douloureux. Quel gâchis je fais, car ensuite vient la pléiade de regrets. Rien n'est plus triste que de sous-estimer son talent, de bousiller à force de mains et de mots une histoire qui nous dépasse. En écriture comme en amitié.
samedi 6 août 2011
Los Angeles 101.
mercredi 27 juillet 2011
Le deuil / Jet-lag.
Parfois, je ne le cacherai pas, je suis en décalage. Décalage par rapport à ma vie, mes valeurs, mes attentes ou mes rêves. Il n'est effectivement pas toujours simple de garder les pieds sur terre, et c'est souvent en volant, en prenant le volant et en s'éloignant que l'on peut alors prendre conscience de la route parallèle que l'on a pris sans s'en rendre compte.
mardi 26 juillet 2011
Vivre le Blues.
Je n'aimais pas la femme. J'aimais sa voix, ses textes, sa puissance et ses faiblesses.
mercredi 13 juillet 2011
Phoenix 104, Arizona 55.
Voilà, Je prends enfin le temps d’écrire un peu. Je n’ai effectivement pas énormément de temps pour m’adonner à l’écriture, entre la traversée des canyons et autres déserts arides, et les longues heures de route pour rejoindre mes lieux de destination. Ne vous en faites pas, je ne vous infligerai pas chaque détail de mon voyage, sachez juste que je prends beaucoup de plaisir à revoir les lieux où j’ai aimé, rigolé et pleuré, ainsi qu’à découvrir des portions de routes que j’avais ignorées jusqu’ici.
Les rencontres, c’est toujours ce qui rend mes voyages inoubliables, tisser des liens avec des gens qu’a priori je n’aurais jamais eu la chance de croiser sur mon chemin. J’ai déjà eu la chance de connaitre plusieurs personnes de divers horizons, et je suis content de mon séjour rien que pour cela. Il y a les bonnes rencontres,… et les mauvaises, comme toujours. Mais les mauvaises expériences mettent d’autant plus en valeur les beaux moments d’un voyage !
J’ai découvert une nouvelle dimension de ce pays, les Etats-Unis. Un pays dont on rêve souvent. « Aah, le rêve américain ». Je le savais déjà l’année passée, il n’en est rien. Mais en pénétrant plus profondément dans l’Amérique, la désillusion m’a encore plus frappée que lorsque je séjournais à San Francisco. J’ai un très bon exemple : Las Vegas. Lorsque vous arrivez à Vegas, la ville des vices, vous êtes époustouflés de partout. Entre les néons aveuglants des grands casinos, et l’architecture exceptionnelle des hôtels, vous êtes émerveillés par ce Disneyland pour adultes. Le second jour, après avoir joué quelques dollars dans des machines à sous (et remporté $16, pour ma part), vous entrapercevez un vice autre que le sexe, l’alcool et le jeu. Vous découvrez l’énorme faille de la société actuelle. C'est-à-dire que des gens jouent (et perdent, la plupart du temps) leurs économies, en consommant à tout va, lorsque dehors, sur le trottoir, gisent des sans-abris. Ensuite, vous apprenez que des milliers de sans-logis résident dans les canalisations en sous-sol. Cela fait tout de même un drôle d’effet. Au soir, vous vous sustentez dans un des innombrables buffets de la ville. Vous vous voyez choisir entre de la nourriture mexicaine, européenne, américaine, et même orientale. Le gaspillage est omniprésent. Idem pour les boissons : la politique américaine en matière de restauration veut que vous soyez abreuvés jusqu’à plus soif. C’est le Refill. On vous sert un nouveau verre dès que vous arrivez à la moitié du précédent. Même si vous déclinez l’offre. Je dois le dire, je suis reparti un peu écœuré de Sin City, content de revenir à des paysages plus authentiques (bye bye le papier mâché) et à des populations plus obnubilées par votre être que votre avoir.
Heureusement pour mon équilibre personnel, il m’a été donné la chance de découvrir des endroits absolument magnifiques. Je m’étais déjà rendu dans le parc de Yosemite l’année dernière, mais les circonstances et la saison ont fait que je n’ai pu apprécier pleinement la beauté de la nature. J’y ai vu la magnificence de la faune et de la flore, avec des animaux tels que les lynx ou les coyotes et les arbres les plus grands du monde, les séquoias géants. Le lendemain de mon départ, je me retrouvais dans la plénitude du désert de la Vallée de la Mort, avec ses rochers, ses dunes de sable et ses canyons insoupçonnés. Les paysages y sont incroyablement calmes et purs. Les endroits sur terre où aucun son ne se laisse percevoir sont très rares. La vallée de la mort, avec son panorama lunaire en est un. Enfin, Je me suis rendu au légendaire Grand Canyon, où j’ai pu constater à quel point nous ne sommes rien. J’aimerais vous faire partager mon expérience avec les somptueuses photographies que j’ai pu tirer de ces contrées merveilleuses, mais le relief, le son, la grandeur de ces lieux ne peuvent transparaître dans un cliché.
Ce soir, me voici à Phoenix, dans l’Arizona. Cet endroit est plutôt une ville-étape qu’un lieu de découverte. Il s’agit de la 5ème plus grande ville des Etats-Unis, et elle n’est donc qu’une immense banlieue, sans réel centre-ville, sans réel intérêt. Je fais ma lessive, dans le motel où je réside pour la soirée, le long d’une autoroute, en observant du coin de l’œil ce magnifique coucher de soleil entre quelques palmiers et autres cactus. J’aime le coté vaste de ce pays. C’est probablement cela qui rend mon épopée si passionnante. On passe d’un accent purement américain, à un accent mexicain, on passe de cascades d’eau dans la forêt, à des dunes de sable à perte de vue, on passe de 18 degrés Celsius à 50 degrés à l’ombre (sans ombre possible) on passe de nids de fourmis à des endroits de vraie solitude. Et je continue la route. A bientôt.
Tom.
lundi 20 juin 2011
A nos vingt ans.
La vie est tellement drôle... Un beau matin, vous vous réveillez dans votre lit et vous avez vingt ans. Cette matinée alitée, surgissent alors tous ces morceaux de vie, conquêtes d'existences et pertes mémorables.
mardi 14 juin 2011
Emballez-moi, déballez-moi.
Un emballage cadeau.
mercredi 25 mai 2011
La vie en classe éco.
Voyager, c'est vivre et partager un million de vies. On peut un jour découvrir le quotidien d'un indigène papouasien et le lendemain jouer ses économies à Vegas, déguster des spécialités marocaines et ensuite célébrer le carnaval de Rio. Quelle vie trépidante, que de s'endormir à Bangkok pour se réveiller à New York. Ces expériences forgent la personnalité et façonnent la vision du monde et de la vie que l'on peut avoir. Ce vécu apprend également à gérer diverses difficultés, à agir dans notre intérêt. Le destin est ponctué de sombre périples qui nous permettent d'apprécier les plus belles excursions de l'existence.
dimanche 8 mai 2011
Suitcase of memories.
Sometimes, usually when I’m worried about what I’m going to do with my life, I just sit on my bedroom’s floor and open my suitcase of memories. I use to think it’s not good to live in the past, but I just can’t help watching my old pictures, poking around in those flight tickets, those all-around-the-world-currencies, and wondering if I’ll once have the opportunity of filling another suitcase with new moments shared with my friends and family. Here are a few of the moments I can think about at the moment.
- Easter’s celebration when I was a kid. The bells were hiding chocolate and presents all around the garden and I could spend hours seeking for them. A few weeks ago I found some old videos of me running over the garden, looking for those presents.
- The day, in Munich, when I was with Clara, and we got a bill in the subway because we didn’t pay for our month-pass yet. We were supposed to go out and grab a coffee somewhere, but we had to give all our money for that bill. That evening, we even considered begging for money in the train station.
- When I used to release video footages of me singing and dancing in the streets. On the set of one video, it was winter, and I danced on a frozen fountain. It was freezing cold and I was in T shirts. I almost ended with a pneumonia.
- From age 6 to 13, I used to spend every July in a camp, in the forest. I was usually crying when I was arriving at the place and leaving my parents, but in the end of the camp, I didn’t want to leave anymore. There, I learned how to live with people, and I shared so many experiences. I had my first kiss, and my first “love-story” with another boy.
- In San-Francisco, last year, I used to spend a lot of time with my friends Chantal, Maria Paz, Sophie and Francesca. We used to go out eating, go for field trips and ice cream after class. It was so nice to have them with me, and I miss them a lot because they were always Cheering me up. I loved our day in Sausalito, Chantal and Maria, I enjoyed so much our trip to Napa valley with Amber, Sophie, And the trip to Alcatraz to end your stay in SF, Francesca.
- I remember I loved so much when I was spending a week end at my sister’s place. We were turning the radio on, and started dancing. We cooked some horrible dishes that used to end up in the trashcan, and got pizzas delivered. We were going to the movies, watching some childish movies (must have been a pain in the ass for my sis). I loved that.
- The Rheto’s day at College, when everyone was disguised in some funny pictures. I was a punk with a couple of friends, and I honestly think we were the best punks ever, although I had never seen a punk dancing on a Madonna track.
- Holidays in Greece with my parents. We had this friend who had a sailboat, and we just spent weeks going on all the islands and the Turkish coast, meeting locals, and eating typical food. So nice.
- And then, there’s the boys. I met the greatest lovers in the world, and the worst assholes. I can’t say I met many of them, but when I think about it, there’s a sweet memory for each of them, and nightmares about them. One thing is sure, I can never forget about them.
- And those incredible parties I’ve had. In Brussels, Munich, Paris, San Francisco, Los Angeles,…
Okay, I should stop here for now, I’ll write some more in a few weeks (months?). Thanks’ for reading this second English-language article, and thank you for sharing those memories with me!
dimanche 1 mai 2011
Carte postale 1 : Libye
vendredi 15 avril 2011
L'incendie.
vendredi 1 avril 2011
On dit.
On dit ceci, on dit cela,
mardi 22 mars 2011
Les regrets.
Parfois je regarde en arrière. Je repense à ce que j’ai fait et vécu. Il y a les sourires, les soirées d’été, les amours consommés, les naïvetés volées. Mais je ne me cache rien. Il y a les regrets.
Je pense qu’Edith Piaf mentait. Qui donc pourrait se targuer de ne rien regretter ?
Des journées perdues à perdre ma route, des nuits à pleurer, à la pleurer, des mots mal choisis, des pensées mal placées, des moments momentanés mal savourés, des décisions peu méditées, des prières non-adressées.
Des mensonges à moi-même, des espoirs innocents, des tourments éloquents mais si peu pensants, des sentiments si pesants, des empreintes ensablées échouées, évadées dans l’écume de mes larmes.
Des vieux disques rayés que j’ai pu torturer, que j’ai pu écouter, des fantômes de nos vies se permettant d’agir, des forêts dévastées par ma rage endeuillée, des cimetières ombragés qui m’ont vu danser, des soirées éthyliques comme pour mieux m’enrayer en Cyclades empiriques qui un jour vont clamecer, comme toi, comme moi que j’ai sous-estimé et des rêves dérangés qui encensent nos ainés.
Les regrets, je les ai, je doute de m’en débarrasser à moins qu’un jour je ne puisse briller de mes feux dans ce procès.
De celle dont je n’ai pas compris la détresse et les larmes. De celle dont j’ai sous-estimé la douleur et ma peur. De ma mère.
samedi 12 février 2011
La feuille blanche.
L'angoisse de la feuille blanche. J'aime me dire que nous l'avons tous confrontée un jour ou l'autre. Cela doit me déculpabiliser face à mon manque d'inspiration passager.
dimanche 23 janvier 2011
Note nostalgique.
Ça ne vous manque pas, parfois, à vous, le temps où lorsqu'un artiste apprécié éditait un nouvel album, vous vous précipitiez dès le jour de sortie chez votre disquaire local, en vue de vous procurer votre copie? Personnellement, je regrette cet empressement sur fond d'inquiétude que je ressentais sur le chemin du petit disquaire bleu de la rue de Mons: "Aura-t-il le précieux opus? Sera-t-il déjà à court de stock? Devrai-je le commander et le recevoir une semaine plus tard? Oh je suis certain que, connaissant ma passion pour cet artiste, il m'en aura laissé un de côté... Du moins, je l'espère!". Le plaisir de l'échange entre mes petites économies et le boitier tant convoité. Ensuite, s'encourir chez soi afin de découvrir le contenu de notre petite folie. Je me rappelle m'être maintes fois énervé sur le casse-tête en lequel consistait l'ouverture du film plastique enveloppant le boitier. Et ensuite, enfin, venait l'écoute de l'album, rythmée par le doux son du feuilletage de livret contenant les paroles des chansons, ainsi que de belles illustrations. Puis, quelques mois plus tard, l'usure de notre galette: un morceau sur lequel le disque saute. Bien sûr, c'était frustrant, mais est-ce-que ça n'ajoutait pas une part de pittoresque, cet aspect unique de l'album?
samedi 8 janvier 2011
Les plaisirs éphémères.
Une cigarette, comme un vide, l’espace de quelques bouffées. Elle se consume. Alors on tire, jusqu’à ce que tabac ne soit plus. Bien sûr, on peut en allumer une autre. Le plaisir ne sera plus intact. Je crois qu’on n’a qu’une cigarette sur une vie. Toutes les autres sont dédiées à la recherche de la sensation initiale. On aura beau en brûler vingt-cinq consécutivement, le plaisir est parti. Ce n’est probablement pas la première, elle est trop hésitante et emplie d’une crainte inhérente à la première fois. Tôt ou tard vient LA cigarette.
Il en est de même pour le cœur. On ne connait qu’un amour par vie. Les autres aventures ne seront qu’ébauches de reproduction du bonheur passager. On ne comprend pas souvent que la relation actuelle est celle de notre vie. C’est peut-être ce qui en fait la beauté. Réaliser, l’euphorie évaporée, à quel point elle fut glorieuse et pure. Comme tout plaisir, comme toute cigarette, l’amour aspire à une fin. Le cœur ralentit, les poumons s’essoufflent d’une intensité si éthylique. Et le vide fait place. On tentera de le combler, mais rien ne remplacera jamais les battements de l’Amour de notre vie.
Un seul amour, une seule cigarette, les plaisirs éphémères.