lundi 25 janvier 2010

Vie en Transit.


J’ai toujours apprécié l’ambiance de voyage. J’aime les terminaux d’aéroports, les gares ferroviaires et les stations service. J’adore également les voyageurs. Il me plait d’observer chaque personne croisant ma route, et de deviner sa destination, son lieu de départ, ses motivations. Ce jeune homme retourne vers sa ville natale, car sa mère est souffrante. Cette femme a un rendez vous d’affaires à Boston, dans 5 heures. Il m’arrive souvent de faire de belles rencontres sur la route. L’immigration nous rapproche tous. Et j’aime ça.


Ainsi, en ce dimanche 24 Janvier 2010, je démarrais cette nouvelle décennie par un grand départ vers la contrée de mes rêves, une ville jusqu’alors pour moi totalement utopique, un paysage de carte postale ou de série télévisée : San Francisco. Tout le monde connait de vue le majestueux Golden Gate Bridge, mais combien d’entre nous ont eu la chance de le dévorer des yeux ? Lesquels d’entre nous ont posé les pieds sur l’austère ile d’Alcatraz, en visitant sa célèbre prison ? Je ne suis pas là en train de me vanter, je vois juste les choses telles qu’elles sont. Je suis conscient de la chance que la vie m’a donnée de poser les pieds sur la presque-ile tant désirée. Et je vous conterai ici-même l’étendue de mes expériences californiennes et poussons le vice jusqu’à dire « américaines », car oui, je compte bien visiter le pays. Mais commençons par ce qui fut le début de cette aventure San Franciscaine : Le voyage.


Je suis dans l’avion, imbibé de sommeil, songeant à ce départ matinal. Je n’avais pas énormément dormi. Probablement pas suffisamment. Après une ultime étreinte maternelle, les derniers mots emplis d’émotion (comme vous le savez, cette séparation me fut rendue quelque peu… compliquée, par les événements survenus récemment), je me suis fait conduire par mon paternel vers Zaventem. Je n’avais jamais vu l’aéroport si calme. Après des adieux pour le moins déchirants avec mon père (vous n’imaginez même pas), après pléthore de contrôles en tout genres, me voici assis dans ce vol Bruxelles- New York. Ces 8 heures passeront au final très rapidement, mais je l’ignore encore. Je revois les différentes étapes de mon projet. L’aboutissement pointe enfin le nez. Ça fait clairement du bien. Vient ensuite un temps d’attente (non négligeable) de plus de 4 heures, en transit, dans un aéroport pour le moins impressionnant. Magasins surdimensionnés, concepts novateurs, comme ces distributeurs automatiques… d’I pods, d’I phone, etc. … Je retourne ensuite pour un peu plus de 5 heures dans une autre ligne aérienne, cette fois à destination de San Francisco. J’ai le privilège de découvrir la gastronomie américaine dans ces avions ! Du hot dog-plastique au poulet dopé, tout en passant par ces desserts surcaloriques, je redécouvre toute l’étendue du savoir faire humain dans le domaine de la bonne bouffe. Ce second vol me permet de faire ma première rencontre, celle d’un autre belge partant avec EF pour San Francisco. C’est un soulagement pour moi : si problème il y a au niveau du transfert vers la famille, nous serons deux à galérer ! Ne parlons pas de malheur, puisque malheur n’eut pas lieu ! À l’arrivée, une gentille petite asiatique estampillée « EF » nous a acceuillis en rois. Nous avons fait sa connaissance en attendant l’arrivée de nos baggages. Ce fut un grand stress… « Et si les bagages n’étaient pas là ? » Fort heureusement, tout fut parfait, nous primes alors un transfert vers nos familles d’accueil, une nouvelle étape à vivre.


A chaque soir suffit sa peine. La transmission San Francisco-Bruxelles est sur le point d’être coupée, vous aurez la suite au prochain épisode.

2 commentaires:

  1. Horreur et damnation, maintenant que j'ai trouvé comment ça marche pour les commentaires (il devait y avoir un bug) je retrouve plus le commentaire que je voulais te laisser... Je pars à sa recherche...

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  2. Trouvé! Bon maintenant il me semble vieux et défraichis mais bon:

    Des distributeurs d'ipod? Sans dec? Ce sont des malades, mais que vas-tu deveniiiiiir :'(
    A part obèse s'entend, mais je vais t'envoyer de la bouffe par coli-poste moi, je sais pas, c'est pas possible, j'aurais jamais du te laisser partir, en plus ce sont tous des sauvages là bas...
    (bon ta gueule cerveau, arrête de faire ta mère-poule)
    Plus sérieusement ça ma rassure pas de ta savoir si loin, sniff...
    Mais profite à fond, même si la bouffe est en plastique, tu mâheras plus longtemps, c'est tout...
    Bisous

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