mercredi 17 novembre 2010

Alors on danse.


J'ai l'impression d'avoir vécu tant de choses récemment que parfois, mon seul et unique désir, c'est de danser et évacuer la peine, les nerfs, les sombres pensées.

La chanson le dit déjà très bien, mais je ressentais le besoin de m'exprimer à ce sujet. J'avais d'ailleurs tenté une ébauche de texte à ce propos il y a quelques mois déjà.

Lorsque je danse, seul comme en public, les soucis, ces fausses notes s'accordent et se transforment en partition harmonieuses. Le rythme magique m'entraine dans une valse de fougue et dans la foule s'emparant de moi. Mon corps n'est alors plus qu'un auxiliaire de communication avec le monde. C'est le dernier signe de vie: mon esprit ne fonctionne plus. C'est le stand-by. Je laisse simplement les gestuelles tribales dicter leurs règles.

Pour moi, un monde sans musique serait un cauchemar journalier. Comme la mort. La musique est l'expression de l'indicible. C'est pourquoi elle rythme mon quotidien. Je recèle d'indicible tacite. Si vous saviez seulement... Certains ont quelques clés en mains, d'autres on quelconques indices. Mais personne ne connait la réponse à mon énigme. Elle est enfuie au plus profond de moi. C'est donc la musique qui me permet de lui faire prendre l'air.

Au fond, on danse tous pour une raison. Et la fête n'est qu'un prétexte. On danse pour oublier la semaine, la rupture, le stress, les regrets, la famille, l'échec, la pluie, l'angoisse.

Alors on danse.

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